- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- Ce que vous en pensez : Voter pour élire vos représentants au sein des URPS
Ce que vous en pensez : Voter pour élire vos représentants au sein des URPS
ZOUHAIR EL HILALI, Douchy (Loiret)
On modifie l’organisation et le nom des structures qui seront les interlocuteurs de proximité des pharmaciens. Mais, au-delà du changement d’appellation, je crains fort qu’il n’y ait pas beaucoup d’évolutions concrètes pour la pharmacie, qui a toujours été le dindon de la farce. La tâche des URPS ne sera pas facile. Elles devront faire remonter les difficultés que rencontrent les officines dans les régions, notamment les plus déshéritées, de manière à pouvoir faire avancer les dossiers de la rémunération et des modes d’exercice. Les populations rurales attendent aussi des progrès en matière de permanence et d’organisation des soins. Il est intolérable d’attendre 8 mois une consultation chez un ophtalmologiste et de ne pas pouvoir être pris en charge en sortie d’hôpital un samedi soir. Ensemble, les URPS devront insuffler une nouvelle dynamique pour créer des réseaux de soins coordonnés entre professionnels de santé.
CHRISTINE BERTHOD, CHAVANOD (Haute-Savoie)
J’ai entendu parler des URPS et je sais que les pharmaciens doivent voter en décembre pour élire leurs représentants. J’ai vu passer plusieurs courriers à ce sujet, mais, je l’avoue, je les ai lus en diagonale car les enjeux de ces élections me dépassent et je n’ai pas vraiment le temps de m’en occuper. Le quotidien de l’officine, en période difficile, m’accapare complètement. On change les noms des instances professionnelles mais, au fond, rien ne change. Dans ces URPS, les élus vont vouloir tirer la couverture à eux et la pharmacie continuera de subir comme cela a toujours été. De toute façon, nous n’avons guère le choix.
BRUNOT CROZET, CONTY (Somme)
Une fois de plus, on est en train de monter une formidable usine à gaz. Les ARS ont été faites dans le seul but de détourner les déficits de la Sécurité sociale vers d’autres organismes. Elles ont été mises en place sans avoir les budgets en face. La loi HPST est annoncée comme une ouverture extraordinaire pour la revalorisation du métier de pharmacien, mais, vous verrez, elle tombera rapidement aux oubliettes.
Les pharmaciens seront largement minoritaires dans les URPS, ils seront interrogés mais pas écoutés. Cela fait 25 ans que cela dure ! De plus, la majorité des candidats à ces élections sont des représentants de la FSPF, ce qui ne m’incite pas vraiment à aller voter. Dans notre pays, le vote blanc n’est pas utile car il n’est pas reconnu. C’est regrettable !
- Economie officinale : les pharmaciens obligés de rogner sur leur rémunération
- Grille des salaires pour les pharmacies d’officine
- Explosion des défaillances en Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Occitanie
- La carte Vitale numérique, ce n’est pas pour tout suite
- [VIDÉO] Financiarisation de l’officine : « Le pharmacien doit rester maître de son exercice »
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?

