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- Impulser l’usage des répulsifs
La HAS vient de labelliser les recommandations de Bonne pratique de protection contre les insectes piqueurs et les tiques, récemment publiées par la Société française de parasitologie et la Société de médecine des voyages. Leur but est d’optimiser la lutte contre les vecteurs d’infections tels le paludisme, la dengue, les filarioses… L’accent est mis sur l’importance de la simplicité des mesures à conseiller afin qu’elles soient appliquées. En plus de vêtements couvrants et amples, la protection diurne doit être assurée par l’application de répulsifs cutanés sur les zones découvertes. Les seules molécules recommandées sont le DEET, l’IR3535, la picaridine (icaridine ou KBR3023) et le citriodiol. Les sociétés savantes rappellent que les répulsifs ne doivent pas être appliqués en même temps qu’une protection solaire mais 20 minutes après. En cas de risque élevé de maladie grave à transmission vectorielle, les répulsifs cutanés sont recommandés chez la femme enceinte quel que soit le terme, à la concentration minimale efficace (30 % pour le DEET, 20 % pour les autres substances).
Allergie et faible durée d’action
Chez les enfants, leur usage est recommandé dès 6 mois en cas de risque élevé de transmission, avec des conditions élargies par rapport à celles évoquées dans le dernier BEH (voir p. 76). Sont en revanche déconseillés les bracelets anti-insectes, la vitamine B1, l’homéopathie et l’aromathérapie (allergie et 20 minutes d’action). La nuit, la protection doit être assurée en tout premier lieu par une moustiquaire imprégnée, si possible de façon industrielle, et ce quel que soit l’âge du sujet.
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