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« Une aggravation des symptômes après la prise d’homéopathie est-elle possible ? »

Publié le 11 décembre 2010
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Des réactions d’aggravation peuvent en effet se produire à la suite de la prise d’un médicament homéopathique. Pour les comprendre, il faut distinguer 2 types de sensibilité. La sensibilité individuelle du malade désigne les symptômes déclenchés par une maladie à un certain moment chez une personne en particulier. Elle conditionne le choix de la souche. La sensibilité préexistante, quant à elle, fait appel à la notion de « bon répondeur » et permet de choisir la bonne dilution à la bonne posologie. La souche Apis mellifica est un bon exemple pour expliquer les réactions d’aggravation qui sont liées à la sensibilité préexistante : une personne est dite « sensible » à cette souche si elle est allergique au venin d’hyménoptères et il faut alors lui conseiller de hautes dilutions (15 ou 30 CH) qui contiennent moins de produit. Si toutes les souches peuvent être concernées, certaines sont cependant plus souvent incriminées : il s’agit, par exemple des venins (Apis mellifica, Lachesis mutus) mais également des souches polychrestes, dont les indications sont multiples, comme Nux vomica, Sepia officinalis, Sulfur, Natrum muriaticum… Finalement, si un patient présente une réaction d’aggravation, cela signifie que le choix de la souche est le bon mais qu’il faut changer la dilution pour une plus haute et/ou modifier la fréquence des prises.

Dr Yves Lévêque, médecin homéopathe, enseignant au CEDH (Centre d’enseignement et de développement de l’homéopathie)

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