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Leclerc ne se satisfait pas des prix du libre accès
Leclerc persiste et signe. Selon lui, en dépit de la loi du 1er juillet 2008 sur le libre accès, les pharmaciens ne jouent pas le jeu de la concurrence. Un peu plus d’un an après son étude de comparaison des prix et une campagne de communication qui s’ensuivit, le distributeur sort une nouvelle étude de sa poche.
Menée en décembre 2010 sur le même périmètre que la première (5 villes et 30 médicaments sur les 313 à prescription médicale facultative non remboursables ou PMF-NR), elle conclut sur une amplitude moyenne des prix de 2,1. Trop faible pour l’enseigne qui dénonce par ailleurs la stabilité des prix. En un an, les prix sur cet échantillon n’ont baissé que de 0,4 %. Cette étude ne nourrit pas seulement la communication du groupe, elle creuse aussi le lit de l’ensemble de la grande distribution.
Leclerc n’est plus seul dans son « combat »
Plus timidement que Leclerc certes, Carrefour n’exigeait pas moins, dans une consultation lancée en juillet dernier par la Commission européenne*, « la levée du monopole injustifié des pharmaciens d’officine sur la vente des OTC, en France comme dans de nombreux autres pays européens ».
Dans cette même consultation, la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution pointait elle aussi l’interdiction faite en France aux pharmaciens de vendre des produits couverts par le monopole au seul motif qu’ils ne sont pas pharmaciens officinaux. Et réclamait purement et simplement la vente des OTC en GMS.
* Concernant l’exercice de la surveillance du marché du commerce et de la distribution et intitulée « Vers un marché intérieur plus efficace et plus équitable du commerce et de la distribution à l’horizon 2020 ».
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