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Comment se passe une arthroscopie ?

Publié le 12 mars 2011
Par Marie Lestelle
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L’arthroscopie est une intervention effectuée à l’hôpital. L’opérateur explore une articulation à l’aide d’un tube de quelques millimètres de diamètre : l’arthroscope. Cette technique permet de visualiser les lésions articulaires et de les traiter à l’aide de fines pinces sans ouvrir l’articulation. Plus rarement, elle peut avoir un rôle diagnostique. La plupart des articulations peuvent être ainsi explorées, la principale étant le genou.

L’arthroscopie se fait sous anesthésie. Une consultation avec un anesthésiste est donc nécessaire au préalable. Selon le cas, il peut s’agir d’une anesthésie générale, d’une péridurale ou d’une anesthésie locorégionale. Le membre à traiter est habituellement épilé ou rasé.

Deux ou trois incisions de quelques millimètres permettent de réaliser l’arthroscopie. Elles sont fermées par des points de suture ou des pansements adhésifs. L’arthroscopie nécessite 1 à 3 jours d’hospitalisation. Les douleurs, le plus souvent modérées, sont calmées par des antalgiques et par l’application d’une vessie de glace sur l’articulation. Le lever du lit peut se faire dès la première journée. A l’hôpital, un kinésithérapeute vient mobiliser l’articulation et montrer des exercices de rééducation.

Un arrêt de travail de quelques jours est habituellement nécessaire. Le pansement doit être gardé 10 jours sans être mouillé. Il est retiré par une infirmière ou par l’opérateur. Une consultation de contrôle avec l’opérateur a lieu vers le 8-10e jour pour diagnostiquer une éventuelle complication (infection, phlébite…).

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Source : Société française de rhumatologie, http://www.rhumatologie.asso.fr/data/fiche/1.pdf