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« Alli connaît des hauts et des bas en fonction des effets de mode »

Publié le 30 avril 2011
Par Annabelle Alix
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Changement de cap pour GSK Santé Grand Public. Le laboratoire cherche à céder certaines marques phares, parmi lesquelles Alli. Vincent Cotard, son président, s’explique.

Quelle est la stratégie de GSK sur le marché OTC ?

L’ensemble du portefeuille OTC et santé humaine chez GSK s’élève à 5 milliards d’euros. Notre objectif est d’être leader ou numéro deux sur la santé orale, le bien-être, l’OTC et la nutrition. Nous devons donc disposer de produits conséquents pour dynamiser le marché. Nous sommes également dans une logique de croissance.

Dans ce cas, pourquoi vendre des marques comme Alli, Valda, Lactacyd et Stomédine ?

Les marques qui vont être cédées ne représentent que 10 % du chiffre d’affaires OTC et santé humaine. C’est peu. Une marque comme Alli fonctionne bien, mais elle connaît des hauts et des bas, en fonction des effets de mode. Ces fluctuations aléatoires ne correspondent pas au « business model » que GSK veut suivre. Les marques que GSK a choisi de céder ont un avenir et peuvent très bien convenir à certaines entreprises dont la stratégie diffère de la nôtre.

Cédez-vous des marques OTC dans l’intention d’en racheter d’autres ?

L’acquisition de produits qui entrent dans notre logique est tout à fait envisageable. Mais la cession de certaines de nos marques est avant tout une confirmation de la stratégie GSK. Il s’agit de se séparer des produits peu rentables car ils sont trop bien concurrencés par d’autres laboratoires.

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