- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- Première Semaine nationale de l’hémochromatose
Première Semaine nationale de l’hémochromatose
Un jeune adulte se plaint de fatigue ? Le premier réflexe du pharmacien est souvent de lui conseiller de la vitamine C et éventuellement du fer. Or cette fatigue peut être le premier symptôme d’une hémochromatose, cette pathologie génétique qui touche 1 Français sur 300 et qui provoque une accumulation de fer dans les tissus, justement accentuée par la vitamine C et le fer (voir aussi la Fiche formation sur l’hémochromatose en page 66 de ce numéro). La campagne d’information annuelle menée depuis 2004 par l’association Hémochromatose France et qui se déroule habituellement sur une seule journée est étendue cette année à une pleine semaine. Elle aura lieu du 23 au 28 mai.
On en parle à la télé et à la radio
Son but est d’informer le grand public et de rappeler aux professionnels de santé l’importance d’un diagnostic précoce de la pathologie. Ce dernier consiste en une simple prise de sang (dosage sanguin de ferritine et calcul du coefficient de saturation de la transferrine). En cas de perturbation, le diagnostic est confirmé par une recherche génétique. La réalisation de ce diagnostic avant l’âge de 30 ans permet qu’un traitement soit instauré avant que la surcharge en fer n’ait de conséquence sur l’organisme. Pour faire passer ce message, la campagne s’appuie sur la diffusion d’un spot télé et radio. Elle est aussi relayée par des affiches et des brochures disponibles dans certaines pharmacies, laboratoires d’analyses et centres hospitaliers.
Les pharmaciens qui souhaitent participer à la campagne mais n’ont pas reçu l’affiche et la brochure peuvent se les procurer gratuitement auprès de l’association par téléphone au 04 66 64 52 22 ou par mail : contact@hemochromatose.fr.
- Rougeole : alerte au Maroc, vigilance en France
- Entorse de cheville : strapping ou orthèse ?
- Que risque-t-on à consommer une pomme de terre dont la peau est verte ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- 5 étapes pour sécuriser la détention de stupéfiants à l’officine
- Dispositif « article 51 », work in progress
- Le dépistage des amyotrophies spinales proximales est-il pratiqué dès la naissance ?
- Tramadol et codéine : ces nouvelles règles qui relancent le débat sur l’ordonnance numérique
- [VIDÉO] Mention « Très bien » pour les pharmaciens !