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C’est quand qu’on va où ?

Publié le 8 juillet 2011
Par Laurent Lefort
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Selon le bon vieux principe qui dit que « Ne pas évoluer c’est disparaître », le changement est maintenant plus que jamais nécessaire. Pour preuve, le projet de rapport sur les charges et produits de l’Assurance maladie pour 2012 de la CNAMTS dont le titre pourrait être Toujours plus optimiser les dépenses. La CNAMTS incite à appliquer aux génériques une stratégie de fixation de prix comparable aux autres pays européens. Décodage : sur les IPP, les statines, les IEC et les sartans, une décote de 70 % sur le prix des nouveaux génériques est suggérée par rapport au princeps contre 55 % jusqu’alors. Le prix des anciens génériques serait également réduit de 15 %. A la clé, 300 millions d’économies. Inutile de vous dire que, dans ce contexte, la recommandation de l’Igas de lever le plafond sur les remises génériques, ce n’est pas du luxe !

Dans un environnement instable, on peut aussi choisir de rentrer la tête dans sa carapace et attendre que le vent du boulet s’éloigne. Sauf que cette stratégie ne marchera pas cette fois-ci. D’ailleurs même si personne ne donne l’impression de très bien comprendre précisément où il faut aller, tout le monde sait qu’il faut quand même y aller. La responsabilité des pouvoirs publics ? C’est de s’assurer que l’exercice officinal procure des revenus satisfaisants… en moyenne, ni plus, ni moins.

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