- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Première coculture embryon-endomètre dans l’assistance à la procréation
Première coculture embryon-endomètre dans l’assistance à la procréation
Endocell est le nom de la première technique de coculture embryon-endomètre autologue commercialisée dans l’assistance médicale à la procréation (AMP). Après une fécondation in vitro (FIV), la pratique courante consiste à cultiver les embryons sur un milieu de synthèse pendant trois jours. Plusieurs d’entre eux sont ensuite réintroduits dans l’utérus pour pallier le risque élevé de non-implantation de certains de ces embryons. S’ensuit un succès de grossesse d’environ 33 %, avec un taux élevé de grossesses multiples.
Mise au point par Génévrier, la technique Endocell consiste à implanter un embryon in vitro sur un tapis de cellules de l’endomètre de la patiente mises en culture après biopsie. Ce « tapis cellulaire » synthétise naturellement tous les facteurs d’implantation et de développement nécessaires à la croissance des cellules embryonnaires. Ce tapis permet de maturer l’embryon in vitro pendant cinq jours au lieu de trois avant de le réimplanter dans l’utérus de la patiente. L’embryon est alors au stade « blastocyste », génétiquement autonome, avec plus de chance de s’implanter.
Une récente étude menée dans 17 centres d’AMP sur 230 patientes de moins de 36 ans montre un taux de grossesse de plus de 50 % avec Endocell. La technique ne nécessite pas d’implanter plusieurs embryons et n’augmente donc pas le risque de grossesses multiples. Elle a également l’avantage d’accroître la résistance des embryons à la congélation et permet ainsi d’améliorer le taux de succès pour un seul cycle de stimulation ovarienne. Endocell peut être proposé dès la première FIV, que l’infertilité soit féminine ou masculine. Son remboursement est à l’étude.
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?