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- Il n’y a pas que la pilule !
Trouver des solutions face aux oublis de pilule est le principal objectif de la nouvelle campagne pour la contraception menée par le ministère de la Santé et l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). Près de 71 % des femmes de 15 à 34 ans utilisent ce mode contraceptif (55,5 % tous âges confondus). Son efficacité biologique est excellente (99,9 %). Pourtant, en raison d’oublis chez certaines utilisatrices, ce taux chute à 92 % en situation courante. Plus de 42 % des cas de prises de contraception d’urgence sont liés à ce manque d’observance.
Une carte mémo remise par les pharmaciens
Les autorités de santé s’attaquent donc au problème avec une vaste campagne d’information sur les différents modes de contraception existants. L’objectif est d’inciter les femmes et les professionnels de santé à s’interroger sur l’adéquation entre le contraceptif choisi et le mode de vie. Un spot au ton humoristique et décalé est diffusé à la télévision (jusqu’au 20 novembre), au cinéma (jusqu’au 29) et sur Internet (jusqu’au 18). S’y ajoutent une affiche tirée à 130 000 exemplaires – diffusée notamment en officine – et une annonce presse.
Parmi les outils d’information de l’INPES, la carte « Que faire en cas d’oubli de pilule » est remise par le pharmacien au moment de la délivrance du contraceptif oral. Il y inscrit le nom de la pilule et, le cas échéant, le nombre de comprimés placebo (voir Le Moniteur n° 2902). Nora Berra, secrétaire d’Etat à la Santé, a profité de ce lancement pour annoncer la publication d’ici la fin 2011 du décret d’application précisant les conditions de renouvellement de prescription pour les infirmières et de délivrance pour les pharmaciens des ordonnances de contraception orale.
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