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- LE CHOLANGIOCARCINOME
Avec environ 2 000 nouveaux cas par an en France, le cholangiocarcinome est une tumeur maligne rare des voies biliaires. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 70 à 80 ans.
Qu’est-ce que c’est ?
Les cholangiocarcinomes se développent à partir des cholangiocytes, cellules biliaires qui tapissent la paroi des voies biliaires, ces dernières permettant l’excrétion de la bile du foie vers le duodénum. On distingue les formes intrahépatiques, qui représentent environ 40 % des cholangiocarcinomes, lorsque la tumeur touche les canaux biliaires situés à l’intérieur du foie, et les cholangiocarcinomes extrahépatiques lorsque la tumeur se situe entre le foie et le duodénum. Les cholangiocarcinomes compliquent généralement des pathologies sous-jacentes, chroniques ou congénitales : du foie (hépatite, cirrhose, syndrome métabolique) pour les formes intrahépatiques, et des voies biliaires (cholangite sclérosante, cirrhose biliaire) pour les formes extrahépatiques. Les symptômes des formes intrahépatiques sont peu spécifiques (amaigrissement inexpliqué, asthénie, douleurs abdominales) et apparaissent souvent tardivement, ce qui diffère le diagnostic et assombrit le pronostic. Les cholangiocarcinomes extrahépatiques, de meilleur augure, se manifestent par un ictère, un prurit généralisé, des selles claires et des urines foncées.
Quelles altérations génomiques ?
Les cholangiocarcinomes sont associés à des altérations génomiques relativement spécifiques de la localisation anatomique de la tumeur. Les fusions et réarrangements du gène du récepteur au facteur de croissance des fibroblastes de type 2 (FGFR-2) ainsi que les mutations des gènes de l’isocitrate deshydrogénase 1 et 2 (IDH 1 et 2) sont essentiellement retrouvés dans les cholangiocarcinomes intrahépatiques. Les fusions FGFR-2, les plus fréquentes des altérations FGFR-2 et particulièrement chez les femmes plus jeunes, semblent de meilleur pronostic.
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