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« Prescrire » veut déculpabiliser les femmes vis-à-vis de l’alcool
Une consommation minime et irrégulière d’alcool pendant la grossesse peut être sans risque. C’est la conclusion d’un dossier très complet de 7 pages monté par Prescrire*. Cependant, les recommandations françaises actuelles préconisent de ne pas boire d’alcool. Selon la revue, il s’agirait d’un choix stratégique afin de sensibiliser le grand public par un message simple et efficace, mais ces recommandations seraient à revoir. Prescrire propose d’informer les patientes sur les risques liés à la consommation d’alcool de manière raisonnable durant la grossesse, sans dramatiser ni les culpabiliser.
Zéro alcool entre 2 et 4 mois de grossesse
La revue recommande aux patientes qui ne souhaitent pas être abstinentes de boire irrégulièrement sans dépasser 2 verres d’alcool par jour et 4 par semaine. La période entre 2 et 4 mois de grossesse semble plus critique concernant la vulnérabilité cérébroplacentaire. La consommation d’alcool est donc à proscrire, par prudence durant cette période.
Prescrire souligne également qu’une consommation importante et régulière reste déconseillée. Un syndrome d’alcoolisation fœtale serait présent chez 5 % des enfants dont les mères consomment au moins 5 verres d’alcool par jour (50 g d’alcool). De même, une consommation régulière d’alcool supérieure à 2 verres par jour augmente les risques de troubles cognitifs et comportementaux chez l’enfant et une consommation d’au moins 4 verres par semaine semble augmenter le risque de mort néonatale.
* « Grossesse et alcool », tome 31, n° 337, novembre 2011.
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