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- La contraception d’urgence
IDENTIFIER LA PRISE EN CHARGE
• Proposer à la patiente de la prendre en charge sur un poste confidentiel.
• Poser les questions de contrôle pour vérifier le contexte de la demande : la date des dernières règles et du rapport présumé à risques.
• Faire préciser les conditions du risque : oubli de pilule, absence de contraception, rupture de préservatif, rapport occasionnel non protégé.
• Mettre en garde la patiente dans le cas d’un partenaire inconnu : risque accru de MST, dont le VIH.
• Valider que le contexte est conforme aux conditions d’efficacité, sinon orienter vers un médecin.
PRÉCISER LE MODE D’EMPLOI
• Expliquer le principe de la « pilule du lendemain » : une contraception d’exception, à utiliser en cas de rapport sexuel non protégé, quel que soit le moment du cycle.
• Rappeler que l’efficacité contraceptive dépend du délai d’attente entre le rapport sexuel et la prise de la contraception d’urgence. Préciser le délai maximum au-delà duquel la contraception n’est pas efficace.
• Rappeler les effets secondaires et la conduite à tenir, notamment en cas de vomissements.
CONCLURE L’ENTRETIEN
• Se montrer disponible pour toute question éventuelle ou réévaluation de la situation par la patiente.
• Suggérer l’utilisation de préservatifs jusqu’à la fin du cycle en cours.
• Sensibiliser la patiente au recours d’une contraception régulière et d’un suivi médical, à la prévention des MST et à un test de grossesse en cas de non-retour des règles.
• Remettre une documentation sur le sujet, comme les brochures du Cespharm, les fiches remises par les laboratoires ou encore celles du site www.contraceptions.org
• Donner les coordonnées du centre de planification familiale si la patiente est mineure.
MOBILISER L’ÉQUIPE SUR LA CONDUITE À TENIR
Consacrer un moment en réunion d’équipe pour faire le point sur ce thème.
• Identifier les produits et connaître les modes d’action des différents contraceptifs d’urgence : lévonorgestrel, EllaOne et DIU d’urgence.
• Rédiger une procédure claire et précise communiquée à toute l’équipe pour donner une réponse homogène aux patientes. Elle pourra prendre la forme d’une fiche pratique qui répond à toutes les questions possibles (modes d’action des produits, procédure de facturation que la patiente soit ou non mineure, délivrance, effets secondaires…).
• Avoir une documentation à jour et en quantité suffisante.
• Avoir à disposition, sur une fiche facilement accessible, les coordonnées des médecins et gynécologues des environs. Y noter les sites internet de référence : www.planning-familial.org ; www.contraceptions.org ; www.filsantejeunes.com.
LES MODALITÉS DE FACTURATION AUX CAISSES
• Pour une mineure, le lévonorgestrel est en vente libre et gratuit. La jeune fille n’a rien à justifier, ni son âge, ni son identité. Pour le remboursement de l’avance des frais (prise en charge intégrale), les nom, prénom et adresse de la jeune fille ne doivent donc pas être indiqués. Pour la date de naissance, il faut indiquer la date fictive du 9 janvier 2002 (date du décret d’application). Pour le n° d’immatriculation, mentionner 2 55 55 55 CCC 041/XX. CCC correspond au numéro de la caisse de l’implantation géographique de la pharmacie. XX est la clé calculée. Pour le n° Finess du prescripteur fictif, indiquer : XX 199999/Y. XX correspond au département de la pharmacie et Y est la clé du numéro de prescripteur.
• Pour les patientes majeures, le lévonorgestrel est accessible sans prescription et remboursé à 65 % par la sécurité sociale si une ordonnance est fournie.
• EllaOne ne peut être délivré que sur prescription et n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
• Le DIU est délivré sur prescription et remboursé à 65 %.
A RETENIR
• Rappeler qu’il s’agit d’un moyen contraceptif à ne pas utiliser régulièrement.
• En cas de doute sur la compréhension, faire reformuler par le patient ce qui lui a été expliqué.
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