- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Produits ›
- Autres ›
- Pourquoi la contraception de première intention en post-partum et pendant l’allaitement est-elle purement progestative ?
Pourquoi la contraception de première intention en post-partum et pendant l’allaitement est-elle purement progestative ?
Réponse : Il existe deux raisons à l’exclusion des estrogènes en première intention dans la contraception après un accouchement. La première est leur susceptibilité à augmenter le risque thrombo-embolique, particulièrement élevé au cours du post-partum (six premières semaines suivant l’accouchement). La seconde raison est leur potentiel à diminuer la lactation lorsqu’ils sont administrés à des doses supérieures à 50 µg par jour (pilules normodosées). Ainsi, dans tous les cas, un progestatif pur est préconisé en première intention (pilule, implant, stérilet ou injection). La prise d’une pilule du lendemain est également possible en cas de besoin. En seconde intention et uniquement après les six semaines du post-partum, l’utilisation d’une pilule estroprogestative minidosée est envisageable chez une femme qui allaite. La quantité d’éthinylestradiol qui passe dans le lait maternel est infime, de l’ordre de 0,1 % de la dose ingérée par la mère, et ne pose pas de problème pour le nourrisson.
Sources : Centre de référence sur les agents tératogènes
- Tramadol et codéine : les points clés de l’ordonnance numérique sécurisée
- Analogues du GLP-1 : le conseil constitutionnel impose au médecin d’informer de la non-prise en charge
- Petit récap des nouvelles règles sur le tramadol et la codéine au 1er mars 2025
- Rupture de stock de Iopidine : par quoi le remplacer ?
- Quétiapine : pas de retour à la normale avant l’automne
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?