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Les négociations débutent le 7 février

Publié le 4 février 2012
Par Magali Clausener
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Le 26 janvier, le conseil de l’UNCAM (Union nationale des caisses d’assurance maladie) a adopté le projet d’orientations de la future convention pharmaceutique. Les négociations entre les syndicats de pharmaciens d’officine et l’UNCAM vont ainsi pouvoir démarrer. Une première réunion aura lieu dès le 7 février, la CNAMTS souhaitant une signature pour le 20 mars. La FSPF, l’USPO et l’UNPF sont plutôt confiantes, même si « tout n’est pas gagné », comme le remarque Michel Caillaud (UNPF). Philippe Gaertner (FSPF) juge, quant à lui, le texte « très bien écrit ».

Le projet entérine les chiffres syndicaux, à savoir une évolution de la marge de + 0,2 % par an entre 2007 et 2011. Il précise qu’en 2012, la perte de marge s’élèvera à 255 millions d’euros, soit « entre – 3 et – 4 % (entre – 2,5 et 3,5 % en intégrant les remises obtenues sur l’achat des génériques) ».

Rémunération contre engagements

Le financement des honoraires de dispensation « pourrait résulter d’un transfert d’une partie de la marge réglementaire ». L’exercice de nouvelles missions est aussi acté mais « nécessitera du pharmacien un certain nombre d’engagements en termes de qualité, de formation, d’espace de confidentialité ». « Effectivement, on ne peut pas faire un entretien avec un patient diabétique au comptoir ou prendre la tension au milieu des patients, remarque Gilles Bonnefond (USPO). Il y a une notion de paiement à la performance qui est clairement introduite comme pour tous les professionnels de santé. » Les génériques font également partie des objectifs. « La convention pourrait utilement inciter les pharmaciens à maîtriser la stabilité de la substitution au profit des personnes âgées », note le texte. Enfin, le projet propose d’envisager une « revalorisation » des indemnités de garde. « Pour l’instant le calendrier est tenu », conclut Philippe Gaertner.

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