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#MeTooEnSanté : prévenir les violences sexistes et sexuelles en études de pharmacie
L’officine opère elle aussi sa grande mue concernant les violences sexistes et sexuelles pendant les études de santé. Le ministère de la Santé propose la mise en musique de 4 axes phares pour commencer à agir.
Le mouvement #MeTooEnSanté, qui vise à lutter contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) subies par les étudiants en santé, se déploie, y compris dans la filière pharmacie. Vendredi 31 mai, le ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, Frédéric Valletoux, a annoncé les quatre axes qui permettront, selon lui, d’agir efficacement :
1- Renforcer l’efficacité des enquêtes en créant une équipe d’experts enquêteurs extérieure à l’établissement;
2- Former l’ensemble des professionnels de santé – et les maîtres de stage en particulier – à la prévention des VSS;
3- Mieux accompagner les victimes en déléguant cette mission à une association
4- Accroître la transparence, en rendant publics les signalements et les sanctions, baromètre annuel des VSS en santé à la clé.
L’association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf) se réjouit de ce positionnement du ministre. Et du « travail de fond, de grande ampleur, engagé de façon collective et auquel sont conviés les étudiants », confie le porte-parole de l’Anepf, Nicolas Savic, qui rappelle que « la formation des maîtres de stage faisait partie intégrante de nos demandes, dans le cadre de la réforme R3C ». Celle annoncée par le ministre inclura déjà les praticiens hospitaliers, avec lesquels sont en contact les étudiants de la filière officine de 5e année (année hospitalo-universitaire). L’Anepf espère y voir inclure prochainement les maîtres de stage officinaux. En 2022, une enquête réalisée par l’association, auprès de 2103 étudiants en pharmacie, avait mis en lumière un nombre alarmant de cas de harcèlement et de propos obscènes subis à l’officine, et même un viol, commis par un titulaire. Depuis, « des dispositifs de signalement et d’accompagnement des victimes ont été pensés au niveau local dans chaque faculté », relate Nicolas Savic. L’heure est venue d’œuvrer au national.
Annabelle Alix
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