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Pourquoi s’engager
Les élections ordinales auront lieu à partir de début avril. 400 mandats de conseillers sont à pourvoir. Le point sur leur rôle et sur les modalités du vote.
Comme tous les trois ans, 400 conseillers ordinaux, sur les plus de 830 que compte l’Ordre, doivent être élus pour 6 ans. Pour 2012, 139 tandems (titulaire et suppléant) en section A sont à renouveler dans les 21 conseils régionaux et 14 tandems sur les 31 sièges de la section D. Pour la section E, rassemblant les pharmaciens des DOM-TOM, ce sont 13 sièges qui sont à pourvoir.
Quel est le rôle d’un conseiller ordinal ?
Le conseiller régional valide avec l’ARS tous les dossiers concernant l’officine : installation, transfert, association, vente. Il instruit les plaintes, siège en chambre de discipline et en section des assurances sociales, participe au rendu des avis sollicités par les autorités de santé et contribue aux relations entre le Conseil de l’Ordre, la faculté de pharmacie et les étudiants dans le cadre de l’organisation des stages. Il a une mission de représentation de l’Ordre sur délégation de son président régional. Au quotidien, il contribue au dialogue entre l’institution et les confrères. Formé à ses fonctions par l’Ordre et par ses pairs, il est indemnisé pour ses déplacements à hauteur de 120 € par demi-journée.
Qui peut être candidat ?
Pour être éligible à l’un des conseils de l’Ordre, le pharmacien doit être électeur, inscrit à l’Ordre depuis au moins trois ans, ne pas avoir été frappé d’une interdiction d’exercice définitive et n’avoir aucune procédure en cours au 31 janvier 2012. Le dépôt des candidatures est fixé au 12 mars à 18 heures pour les sections A et E et au 5 avril à 18 heures pour la section D. Le candidat doit se présenter en tandem : un titulaire et un suppléant rédigent une déclaration conjointe. Ils s’y engagent à respecter le code de la santé publique dans l’exercice de leurs fonctions ordinales. Ils adressent leur candidature au siège du collège concerné, par lettre recommandée avec accusé de réception, et peuvent y adjoindre, à cette occasion, leur profession de foi qui sera distribuée aux électeurs.
Qui peut voter ?
Les pharmaciens inscrits à l’Ordre et non frappés d’une interdiction d’exercice définitive peuvent voter. Un site Internet sécurisé pour chaque section permet de voter par voie électronique : du 10 avril à 9 heures au 10 mai jusqu’à 9 h pour les sections A et E, du 7 mai à 9 heures au 7 juin jusqu’à 9 heures pour la section D. Les sites de vote seront accessibles par le site de l’Ordre www.ordre.pharmacien.fr.
Chaque électeur recevra par la poste, 15 jours avant l’ouverture du scrutin, les instructions de vote et un code d’accès pour se connecter à l’espace élection. L’électeur n’aura pas la possibilité de dissocier les tandems.
Qui désigne le conseil national ?
Le conseil régional désigne son bureau : président, vice-président et trésorier. Les présidents de chaque région constituent le conseil central, qui se réunit régulièrement au Conseil national de l’Ordre. Chaque conseil central des différentes sections élit ses représentants au Conseil national (un conseiller national ne peut être conseiller régional ou central), lequel désignera son bureau le 25 juin prochain.
BERNARD PÉNICAUD, 54 ANS, TITULAIRE À NIORT, CONSEILLER DEPUIS 2005
« Quand on aime sa profession, on ne peut être qu’intéressé par l’activité de l’Ordre. Pour moi, l’engagement est un prolongement naturel de mon métier. L’Ordre souffre encore parfois d’une image un peu désuète, il est pourtant résolument moderne et défend bien les évolutions de notre métier. J’ai à cœur de rencontrer les étudiants pour faire connaître notre rôle. Je suis particulièrement investi dans le lien ville/hôpital. Je représente mes confrères auprès des pharmaciens hospitaliers, mais aussi des médecins, directeurs et tutelles (caisses, ARS…). C’est ce qui me motive : faire passer le message, autour d’une table, de notre connaissance du terrain et des patients, des évolutions actuelles des missions, de notre place de professionnel de santé, dans des contextes officinaux divers. C’est un travail de longue haleine, il faut sans cesse argumenter et convaincre. Mais c’est passionnant et j’encourage chacun à s’engager ! »
CLAIRE FILLOUX, 51 ANS, ADJOINTE À LIMOGES, CONSEILLÈRE DEPUIS 2005,
« J’étais auparavant déjà engagée pour la profession puisque j’étais présidente de la Société de pharmacie du Limousin, chargée de formation. J’ai eu envie de travailler sur la globalité de mon métier et, être conseiller, c’est être un acteur de terrain. Mes missions ? La représentation, l’éducation aussi. Je rencontre ainsi chaque année les étudiants de 6e année avant leur stage en officine. Je reçois beaucoup d’informations que je dois répercuter aux confrères qui me contactent parfois pour une question précise comme la démarche à suivre pour une délivrance exceptionnelle de médicaments. Ce qui me plaît ? Le dialogue et l’écoute, la mission de conseiller appelant des qualités d’altruisme. Siéger dans les instances disciplinaires lorsqu’un adjoint est cité à comparaître est en revanche un moment difficile. »
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