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Top départ pour Mars bleu

Publié le 3 mars 2012
Par Géraldine Galan
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Comme chaque année, l’Institut national du cancer (INCa) fait de mars le mois du dépistage organisé du cancer colorectal. En parallèle cette année, des gastroentérologues souhaitent communiquer autour des patients à risque élevé de cancer colorectal, concernés par une coloscopie d’emblée et non par le dépistage organisé (Hémoccult suivi d’une éventuelle coloscopie).

Alors que le dépistage organisé cible les 50-74 ans sans surrisque de cancer colorectal, une population à l’origine de 80 % des nouveaux cas de cancer colorectal, les patients à risque élevé représentent 15 à 20 % des nouveaux cas de ce cancer. Or la définition des patients à risque élevé est basée sur une conférence de consensus de 1998 et n’inclut pas les notions d’âge, de sexe, de poids et de mode de vie, des éléments primordiaux dans l’élévation du risque selon les gastroentérologues. Aussi, l’INCa envisagerait de revoir ces critères pour élargir la définition du risque élevé.

Pour l’heure, dans le cadre de Mars bleu, l’institut redéploie le dispositif mis au point en 2011 avec des affiches et des brochures disponibles sur le site Internet du Cespharm, ainsi que des incitations à évoquer le dépistage avec son médecin généraliste dès l’âge de 50 ans au travers d’informations radiophoniques et télévisées, dans la presse et sur Internet.

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Des tests immunologiques en 2013

Dans les selles dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal, les tests immunologiques vont remplacer le test au gaïac (Hémoccult) pour détecter la présence d’hémoglobine. Ils pourraient être disponibles en France début 2013. Au-delà d’une meilleure fiabilité du fait d’une lecture automatisée, ils ont l’avantage de ne nécessiter qu’un prélèvement unique au lieu de six pour le test au gaïac.