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Pourquoi est-ce si difficile de perdre du poids à long terme ?
Lors d’une prise de poids, une hypertrophie des adipocytes puis une hyperplasie, en partie irréversible, se produisent. Parallèlement, la trame cellulaire se modifie, une inflammation s’installe, le métabolisme cellulaire change et les conditions qui vont provoquer une reprise du poids se mettent en place. Tout favorise le retour au poids antérieur : diminution de la dépense énergétique, profil hormonal favorisant la faim et diminuant la satiété. Lors de la reprise de poids, les réserves adipeuses se reconstituent les premières au détriment de la masse maigre et lorsque le patient retrouve son poids antérieur, il est plus « gras ». Toutes les études honnêtes montrent que 80 à 90 % des sujets qui ont maigri reprennent avec le temps tout ou partie du poids perdu. Le surpoids et l’obésité sont des situations chroniques partiellement irréversibles en raison d’une série de cercles vicieux. Le maintien du poids perdu n’est envisageable qu’à condition qu’une contrainte permanente sur les apports alimentaires soit possible.
Le but pour tout patient est de prévenir le gain de poids et d’assurer le maintien de son poids puis, si nécessaire, d’obtenir une perte de poids et de traiter les éventuelles comorbidités. Des objectifs pondéraux réalistes doivent être fixés, soit une perte de poids progressive et contrôlée d’environ 5 à 15 %. Il n’est pas possible d’atteindre un poids inférieur au poids le plus bas maintenu pendant une année à l’âge adulte. Un compromis est nécessaire entre le souhaitable, le possible et le supportable d’un point de vue psychologique et social. Les régimes évoluent au gré des modes et les résultats à long terme ne dépendent pas de différences qualitatives mais du niveau d’adhésion du patient. Le meilleur régime est celui que l’individu est capable de suivre.
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