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Les groupements tirent sur les laboratoires

Publié le 5 mai 2012
Par Francois Pouzaud
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Certains laboratoires ont été pris en grippe par les groupements. « En ne jouant pas le jeu avec les groupements nationaux structurés et en ne respectant pas les règles commerciales définies par la loi sur les centrales d’achats pharmaceutiques et sur les structures de regroupement à l’achat, les laboratoires organisent les rétrocessions qui sont interdites », fustige Michel Quatresous, président d’Optipharm, lors du débat organisé dans le cadre de Pharmagora « Groupements nationaux ou locaux, enseignes : quel est le meilleur allié du pharmacien pour aborder l’avenir ? ».

Pour Lucien Bennatan, président du groupe PHR, ce refus de travailler avec les groupements ne durera qu’un temps. « Cantonner le pharmacien à un vulgaire rôle de distributeur les arrange bien, mais un jour où l’autre, ils cèderont », affirme-t-il. Pour le patron de PHR les pharmaciens suivront demain des patients sous traitements chroniques et les laboratoires auront besoin de pharmaciens investigateurs capables de leur apporter de la lisibilité sur leurs produits.

Pour Pascal Louis, président du Collectif des groupements, laboratoires et groupements doivent par conséquent se retrouver sur des intérêts communs, comme le sell-out, la visibilité des produits et la valorisation de l’acte officinal.

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