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Comment se passe une ostéodensitométrie ?

Publié le 30 juin 2012
Par Delphine Jonas, Sylviane Le Craz et Marie Lestelle
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L’ostéodensitométrie mesure de manière fiable et reproductible la densité minérale osseuse, paramètre important dans l’évaluation de la fragilité osseuse. Depuis le 1er juillet 2006, cet examen de dépistage est pris en charge par l’assurance maladie à hauteur de 70 % pour les patients, quels que soient leur âge et leur sexe, qui ont eu une fracture en dehors d’un contexte traumatique ou qui ont une maladie ou un traitement susceptible d’entraîner une ostéoporose, ou encore chez les femmes après la ménopause lorsqu’elles présentent un facteur de risque d’ostéoporose.

Cette technique repose sur l’absorptiométrie biphotonique à rayons X. Elle consiste à émettre des rayons X en direction d’un os et à mesurer la quantité de rayonnement absorbé par celui-ci. Il s’agit d’un examen très peu irradiant, dix fois moins qu’une radiographie du thorax. La mesure de la densité minérale osseuse est effectuée sur deux sites de référence : le rachis lombaire et l’extrémité supérieure du fémur, qui sont les meilleurs prédicteurs d’une fragilité osseuse. Cet examen d’environ un quart d’heure est totalement indolore et ne demande aucune préparation. Le patient est simplement allongé sur une table semblable à une table de radiologie.

Le résultat est ensuite comparé aux valeurs mesurées dans une population de référence d’adultes jeunes (20 ans). L’écart observé est appelé le T-score. L’ostéoporose densitométrique est définie par un T-score inférieur à -2,5, valeur en dessous de laquelle le risque de fracture devient élevé.

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