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- Identifier les comportements à risque
Repérer la consommation abusive de laxatifs vendus sans ordonnance dans l’optique de perdre du poids est relativement facile au comptoir. Ce comportement doit en plus être abordé avec le patient selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui a publié mi-juillet un rapport d’expertise sur l’évaluation des risques liés à l’utilisation de produits de santé à des fins d’amaigrissement. Moins aisée pour les professionnels de santé, l’identification des patients consommateurs de médicaments vendus sur Internet, y compris de molécules interdites en France, ou de pratiques relevant du charlatanisme…
Il faut aussi rappeler aux patients que les plantes, bien que « naturelles », ne sont pas sans danger. L’Agence recommande de ne pas prescrire de médicaments hors autorisation de mise sur le marché ni de préparations magistrales, et rappelle qu’un traitement médicamenteux (l’orlistat est le seul encore disponible) n’est possible qu’en dernier recours. Au final, la perte de poids doit se faire dans le cadre d’une prise en charge interdisciplinaire, individualisée et au long cours, en ayant défini avec le patient des objectifs précis de perte de poids.
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