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- Y a-t-il encore un intérêt à pratiquer l’hyperglycémie provoquée par voie orale au cours de la grossesse ?
Y a-t-il encore un intérêt à pratiquer l’hyperglycémie provoquée par voie orale au cours de la grossesse ?
Oui, ce test présente encore un très grand intérêt aujourd’hui. C’est le seul test spécifique pour dépister un diabète gestationnel et prendre en charge les potentielles complications liées à ce diabète transitoire. En effet, au cours d’une grossesse, 50 % des femmes présentent une glycémie à jeun élevée et 50 % des femmes ont une glycémie élevée seulement en postprandial. Si on ne teste que la glycémie à jeun, la moitié des femmes atteintes de diabète gestationnel ne sont donc pas dépistées. L’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO) permet donc de dépister toutes les patientes. Dans certains pays, on mesure le taux d’hémoglobine glyquée pour le dépistage du diabète de l’adulte mais, en fait, celui-ci n’est pas modifié en cas de diabète gestationnel et ne permet donc pas de dépister cette pathologie. Les autres tests comme des autosurveillances aléatoires ne sont pas suffisamment spécifiques. Quant à proposer à toutes les femmes enceintes un régime pauvre en sucres rapides ou sans sucre, cela n’est pas justifié ; on ne peut pas faire du « systématique » et priver des femmes qui ont une glycémie normale. Actuellement, l’HGPO (après une glycémie à jeun, absorption de 75 g de glucose suivie d’une mesure de la glycémie après 1 heure puis 2 heures) est réalisée chez les femmes enceintes âgées d’au moins 35 ans ou ayant un antécédent de diabète au niveau des parents ou de la fratrie, ou en surpoids mais également lorsqu’il ne s’agit pas d’une primipare, en cas d’antécédents de macrosomie ou de diabète gestationnel.
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