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Précarité et pilule font mauvais ménage

Publié le 22 septembre 2012
Par Géraldine Galan
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Les occasions de parler de contraception ne manquent pas à quelques jours de la Journée mondiale de la contraception (26 septembre). Alors que les résultats de l’enquête Fecond (menée auprès de 5 275 femmes de 15 à 49 ans) récemment publiés montrent l’influence de la précarité socio-économique dans la baisse de recours à la pilule chez les 20-24 ans, la polémique enfle face au projet de déremboursement des pilules de 3e génération. Les raisons invoquées par la HAS pour cette recommandation sont le surrisque thromboembolique et l’absence d’intérêt démontré par rapport aux autres pilules. Des arguments face auxquels certains spécialistes rétorquent que la grossesse entraîne un risque thromboembolique bien supérieur.

Les pharmaciens doivent informer les patientes

Christian Jamin, gynécologue à Paris, considère quant à lui que le prétexte du manque de moyens financiers pour un non-recours à la contraception est lié à un manque d’information sur les solutions proposées par les plannings familiaux. En parallèle, une enquête de BVA pour HRA-Pharma montre que 86 % des patientes ayant recours à une contraception d’urgence se la procurent sans prescription en officine. Les pharmaciens sont donc en bonne place pour délivrer… l’information !

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