Achat Réservé aux abonnés

Un bon démarrage grâce à une stratégie d’anticipation

Publié le 13 octobre 2012
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

Pierre-Edouard Poiré s’est installé dans ses nouveaux murs. Cette étape cruciale n’aurait pas été aussi réussie si le pharmacien n’avait pas anticipé cette opération plusieurs mois avant.

Installé depuis six mois dans le centre commercial Leclerc de Saint-Ouen-l’Aumône (Val d’Oise), Pierre-Edouard Poiré a préparé minutieusement son installation en travaillant le plus en amont possible. « Au niveau de l’équipement informatique, le serveur a été changé avant le transfert. Au moment du déménagement, j’ai simplement installé quelques postes supplémentaires », confie-t-il. Le titulaire a également anticipé le surplus de charge de travail dans des locaux cinq fois plus grands. D’où l’embauche d’un personnel supplémentaire, dont le recrutement a été finalisé quatre mois avant l’installation.

Lors des deux premiers mois de montée en charge de l’activité, l’officine s’est retrouvée avec un sureffectif au comptoir. « Mais nous n’étions pas de trop de cinq pour mettre en place les process de la pharmacie, organiser les linéaires, aménager l’espace de vente et placer les promotions ».

Un professionnel de la délégation

Pour ne pas être dépassé, le pharmacien n’a pas hésité à déléguer. « J’ai confié à mes collaborateurs la gestion de l’officine, comme par exemple le contact avec les commerciaux et les prises de commandes. » Son groupement (Giphar) lui avait concocté un plan merchandising et une étude marketing pour son nouvel espace de vente. « Par mesure d’économie, le référencement et la sélection des produits ont été réalisés sur la base des statistiques nationales de ventes propres aux pharmacies de centre commercial. »

Pierre-Edouard Poiré a également anticipé ses premiers projets et s’est mis à travailler, dès les premiers jours, sur une certification ISO 9001/QMS. En outre, il a été contacté par sa caisse primaire d’assurance maladie pour mettre en route la dématérialisation des ordonnances. L’espace de confidentialité est également fin prêt pour recevoir les patients sous anticoagulants oraux.

uUn ancien bail soldé

L’aménagement du back-office – 115 m2 environ – a été plus complexe à gérer que celui du front-office (150 m2), qui avait été soigneusement planifié avant le transfert. « Le montant du stock a été multiplié par deux. Nous avons attribué un code géographique à chaque produit rangé, précise-t-il. Mais nous avons mal calculé nos besoins en mobilier. »

Publicité

Quant à son ancien local, le pharmacien l’utilisait pour entreposer du matériel du mobilier (présentoirs, PLV, décorations de Noël). « Le propriétaire des murs a trouvé un repreneur, ce qui me libère des obligations du bail avant son terme ».

Le mois prochain, Pierre-Edouard Poiré perfectionne son management.