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L’Anses part en guerre contre le sel

Publié le 17 novembre 2012
Par Yolande Gauthier
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Une consommation excessive de sel est reconnue comme étant un facteur de risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires. Recommandée dès 2002 par le Plan national nutrition-santé, la diminution des apports dans la population générale devait atteindre 20 %, soit une consommation moyenne de 7 à 8 g de sel par jour. 10 ans après, qu’en est-il ? L’évaluation menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) est sans appel : la baisse constatée des apports est seulement de 4 à 10 %. Avec environ 10 g/jour chez les hommes et 8 g/jour chez les femmes, la consommation de sel reste toujours trop élevée et la France est bien loin de l’objectif fixé par l’OMS (5 g/jour maximum).

Communiquer sur les dangers du sel

Il semble nécessaire de proposer des moyens autres que les démarches volontaires de réduction des teneurs en sel des industriels et des consommateurs pour obtenir des résultats probants. L’Anses préconise notamment la mise en place d’actions complémentaires, éventuellement réglementaires, visant à augmenter le niveau de réduction des teneurs en sel des aliments transformés. L’Agence recommande également la poursuite sur le long terme des campagnes de communication favorisant la diversité alimentaire et la consommation raisonnable des aliments fortement salés. Un message à relayer en officine !

Consultez également la fiche formation consacrée au régime hyposodé, page 70, rubrique « Comptoir »

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