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- Premières élections dans les TPE
Du 28 novembre au 12 décembre, les salariés des très petites entreprises (moins de 11 salariés) et les employés à domicile de 16 ans et plus(1)voteront pour l’une des organisations syndicales candidates dans leur région. Ils pourront opter pour un vote par correspondance (bulletin à renvoyer) ou pour un vote en ligne(2) au moyen d’un code électeur (figurant sur le courrier reçu courant novembre). Les votes en ligne effectués à l’officine, dont l’employeur devra préserver la confidentialité, seront réalisés sur le temps de travail. « Pour être reconnu comme représentatif, chaque syndicat devra obtenir 8 % des suffrages exprimés au niveau national », rappelle Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral FO chargé de l’officine. Ces syndicats devront par ailleurs respecter les valeurs républicaines, d’indépendance et de transparence financière, justifier d’une ancienneté de deux ans, d’une certaine influence et d’un effectif d’adhérents et de cotisations suffisants.
Une action syndicale pas assez visible à l’officine
« S’ils n’obtiennent pas 8 % des suffrages dans la branche, les syndicats en place seront exclus des négociations et des instances paritaires de l’officine, avec le risque de voir arriver des organisations novices qui risquent d’y jouer un rôle de figuration », relève Olivier Clarhaut. Dans la branche, FO, CFE-CGC, CGT, CFDT et CFTC sont donc sur des sièges éjectables. « Face à eux, des syndicats spécifiques à certaines branches se présentent pour y conserver leur représentativité, sans volonté particulière d’investir celle de l’officine et donc sans projets pour elle, estime Roger Halegouet, responsable CFE-CGC de la branche officine. Quant aux plus grandes, elles veulent accroître leurs domaines d’intervention dans le seul but d’atteindre les 8 % et d’accéder ainsi à une représentativité nationale. »
Mais les votes restent aléatoires, en raison notamment de l’opacité de l’action syndicale. « Il est très difficile d’entrer en contact direct avec les salariés d’officine, et les titulaires refusent d’insérer un devoir de diffusion de l’information syndicale dans la convention collective », explique Roger Halegouet.
(1) Au 31 décembre 2011.
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