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Des solutions pour faire face à la désertification médicale

Publié le 8 décembre 2012
Par Myriem Lahidely
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Une enquête de l’URPS des médecins libéraux Languedoc-Roussillon menée auprès de 500 médecins confirme que 44 % d’entre eux estiment manquer de confrères dans leur secteur de patientèle, plus de 70 % jugeant que la situation va s’aggraver d’ici cinq ans. L’an dernier, la même enquête menée auprès des patients relevait des difficultés liées notamment à la distance géographique et au coût des soins. « 76 % des généralistes et 67 % des spécialistes interrogés songent au regroupement  », observe Jean-Paul Ortiz, président de l’URPS Languedoc Roussillon.

Maisons et pôles de santé à l’étude

Par ailleurs, 22 % des généralistes et un quart des spécialistes se disent prêts à faire des consultations quelques jours par mois à plus de 50 kilomètres de leur cabinet pour aider des zones sous-dotées. « Beaucoup de médecins disent travailler trop du fait du temps passé sur l’administratif. Il faut trouver les modalités pour organiser les soins en accompagnant les médecins sur ce temps-là », explique Jean-Paul Ortiz. Dans les zones sous-dotées, les maisons de santé incluant des officinaux sont une solution. Des pôles de santé plus virtuels – à l’étude –, avec un secrétariat commun et un logiciel gérant les disponibilités des médecins d’un territoire, en sont une autre. « Cela permettrait aux patients appelant un médecin indisponible d’être en lien avec d’autres professionnels », résume Jean-Paul Ortiz.

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