- Accueil ›
- Business ›
- Retail ›
- E-commerce ›
- Le GPUE ne veut pas de croix sur le logo des e-pharmacies
Le GPUE ne veut pas de croix sur le logo des e-pharmacies
Une formation de pilules soulignée du drapeau européen (voir ci-contre). C’est ainsi que le Groupement pharmaceutique de l’Union européenne (GPUE) propose d’authentifier les sites Internet de ventes de médicaments, rejetant catégoriquement le projet de logo élaboré par la Commission européenne (une croix verte). En octobre dernier, cette dernière avait proposé plusieurs modèles pour un logo commun aux pharmacies en ligne européennes. Cette identification est prévue par la directive européenne de mai 2011 sur les médicaments falsifiés, pour protéger le consommateur.
Eviter une confusion chez les internautes
Soucieux, comme le rappelle son secrétaire général, John Chave, « de protéger l’intégrité des symboles médicaux et pharmaceutiques », le GPUE exprime son refus au projet de la Commission européenne.
Tout d’abord, la majorité des Etats membres utilisent la croix verte pour identifier leurs officines « physiques » et la plupart ayant autorisé la vente de médicaments sur Internet ont, comme la France, exclu ceux sur ordonnance. Selon la représentation européenne des pharmaciens, un site Internet à l’effigie d’une croix verte ne pourrait qu’entraîner une confusion auprès des internautes.
Plus grave encore selon le GPUE, dans certains pays comme le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui autorisent aux non-pharmaciens la vente de médicaments sans ordonnance sur Internet, on pourrait ainsi voir des sites de la grande distribution arborer la croix verte des pharmaciens. En toute légalité.? Et en toute ambiguïté.
- Administration des vaccins : la formation des préparateurs entre dans le DPC
- Prevenar 20, Voltarène, Talzenna… Quoi de neuf côté médicaments ?
- Biosimilaires : 10 milliards d’économies potentielles, un enjeu majeur pour l’officine
- Rémunérations forfaitaires 2024 : il reste deux semaines pour déclarer vos indicateurs
- Quétiapine en rupture de stock : comment adapter la prise en charge des patients ?