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Le Leem fustige la liste noire de le revue « Prescrire »
Pour mieux soigner », le numéro de février de la revue Prescrire liste plus de 70 médicaments « à écarter », jugés « plus dangereux qu’utiles » entre les années 2010 et 2012. Ces médicaments pourraient, selon le mensuel, exposer à des risques disproportionnés par rapport aux bénéfices attendus ; ou présenteraient plus de risques que d’autres molécules disponibles dans la même indication. Les patients et les soignants sont appelés par Prescrire à « réviser les traitements en cours […] sans attendre que les autorités décident enfin les retraits du marché ».
Alerter sans se substituer aux autorités
La réaction du Leem ne s’est pas fait attendre. Le 5 février, le syndicat déclare que « la remise en cause par cette publication du rapport bénéfices-risques de certains médicaments, en contradiction avec les données scientifiques admises, sans aucune méthodologie […] d’évaluation validée, est de nature à porter atteinte à la sécurité sanitaire par le doute qu’elle sème chez les patients et les professionnels de santé ». Le Leem note par ailleurs que la majorité de ces médicaments est déjà sous surveillance au niveau national ou européen. Il souligne enfin que les « lanceurs d’alerte » (dont Prescrire) constituent une veille utile lorsque leurs informations sont « scientifiquement étayées ». Et les invite à « jouer pleinement leur rôle d’interpellation sans prétendre se substituer aux autorités d’évaluation ».
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