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La France reste le premier marché de Celesio

Publié le 6 avril 2013
Par Marie Luginsland
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Les pertes de 149 millions d’euros accumulées en 2012 en raison de la dépréciation des filiales cédées (Doc Morris, Pharmexx et Movianto) n’ont pas entamé la volonté du groupe Celesio (OCP en France) de croître sur le marché de la répartition et de l’officine. Le groupe allemand enregistre même un léger frémissement de son chiffre d’affaires à 22,27 milliards d’euros (soit + 0,5 %), confirmant la réorientation stratégique sur le cœur de métier qu’a imprimée Markus Pinger dès son arrivée à la tête du groupe à l’été 2011. Le résultat opérationnel a ainsi augmenté de 9,5 % à 542,5 M€ en 2012, et il pourrait atteindre 580 à 610 M€ en fin d’année grâce notamment au nouveau concept de réseau de pharmacies Lloyds (voir Le Moniteur n° 2964).

Rigueur économique et chutes de brevets

Celesio, présent dans huit pays européens avec 2 200 pharmacies en nom propre, 4 500 pharmacies partenaires et 65 000 pharmacies clientes, se trouve néanmoins confronté à la rigueur budgétaire de nombreux pays et à la perte des brevets de blockbusters. Cette fragilité se ressent aussi sur le marché français où les activités de répartition et d’enseigne (Pharmactiv) reculent de 2,1 % à 6,44 Md€, soit 28,9 % du CA global contre 29,7 % en 2011. L’Hexagone n’en reste pas moins le premier marché de Celesio, devant le Royaume-uni (20,6 %) et l’Allemagne (18,1 %). Preuve de l’importance du marché français : le groupe allemand fera prochainement profiter les officines françaises de son expérience acquise en Grande-Bretagne dans le suivi et l’éducation thérapeutique des asthmatiques.

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