- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Trois mesures du PSA seulement ?
Des chercheurs américains ont proposé, dans une étude basée sur un échantillon de près de 5000 hommes et parue dans le British Medical Journal, un nouvel algorithme pour le dépistage du cancer de la prostate. Avant 40 ans, la mesure du PSA (Prostate Specific Antigen) ne semble pas justifiée en raison d’un risque très faible (0,6 ?%) de développer un cancer dans les 15 années à venir même si le taux de PSA est élevé. Pour les auteurs, la première mesure de PSA devrait être effectuée entre 45 et 49 ans. Si le résultat est inférieur à 1 ng/ml, une deuxième mesure serait faite au début de la cinquantaine, puis une troisième à 60 ans. Si le taux est toujours stable, aucun autre dosage de PSA ne serait nécessaire par la suite. D’après les estimations des chercheurs, plus de la moitié des hommes ne devraient ainsi avoir que 3 mesures de PSA au cours de leur vie. Les hommes qui auraient un taux de PSA supérieur à 1 ng/ml lors d’une mesure devraient être contrôlés plus fréquemment, vraisemblablement tous les 2 à 4 ans. Un résultat élevé observé entre 45 et 55 ans nécessiterait un suivi rapproché par un urologue et un dépistage encore plus régulier.
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?
- Gilenya (fingolimod) : quelles conditions de délivrance ?