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Quatre pharmacies ferment à Nice

Publié le 1 juin 2013
Par Annabelle Alix
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En janvier, trois pharmacies niçoises ont tiré le rideau coup sur coup, puis une autre fin mai. Déremboursements, baisse des marges et augmentation des charges sont autant de contraintes qui pèsent sur leur économie. « Ces difficultés touchent toutes les pharmacies françaises, même si les problèmes de surdensité accroissent le risque de faillite dans les grandes villes », rappelle Jean-Marie Soyer, président des syndicats des pharmaciens des Alpes-Maritimes. Le département doit aussi faire face à la désertification médicale, au gré des nombreux départs en retraite des prescripteurs. « Malgré l’attractivité de la région, les médecins ne sont pas remplacés dans nos vallées. Depuis fin 2010, nous en comptons déjà quatre en moins », observe Jean-Marie Soyer. Pour parer aux conséquences sanitaires de ces évolutions, « une plateforme de soins est en construction dans l’arrière-pays pour une meilleure coordination des professionnels de santé et pour plus de transversalité dans leurs missions », ajoute-t-il.

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