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Un meilleur contrôle de la maladie, oui mais…
Le BEH du 2 juillet 2013 publie les résultats de l’enquête ANRS VESPA2 sur « les progrès médicaux obtenus pour les personnes vivant avec le VIH en France » et leurs conséquences. Réalisée en 2011 par l’Inserm sur 3 620 patients séropositifs en métropole et dans les DOM, sa comparaison avec une première étude menée en 2003 permet d’apprécier l’évolution de la situation. Du fait de préconisations allant dans le sens de la précocité des traitements, la proportion de patients traités a cru de 10 % depuis 2003, atteignant 93,3 % en 2011. Ainsi, en 2011, plus de la moitié des personnes suivies ont un taux de CD4 ≥ 500/mm3 et près de 9 patients sur 10 ont une charge virale contrôlée ≤ 50 copies/ml.
Espérance de vie accrue, comorbidités aussi
Dans le même temps, les comportements à risque persistent. Que les patients soient considérés comme « à risque faible de transmission » (sous antirétroviral avec une charge virale indétectable depuis plus d’un an sans autre IST déclarée depuis 12 mois) ou à risque élevé, 20 à 21 % d’entre eux déclarent au moins une pénétration non protégée au cours de l’année écoulée. Par ailleurs, en 2011, 14 % des personnes déjà séropositives au début d’une relation ne l’annoncent pas à leur partenaire principal. Ce chiffre s’élève à 69 % pour les partenaires occasionnels.
Les progrès thérapeutiques ont en outre pour conséquence d’allonger l’espérance de vie des patients séropositifs (âge moyen de la population séropositive hospitalisée en métropole : 41 ans en 2003, 49 ans en 2011). Les comorbidités sont donc de fait plus nombreuses avec plus de 16 % d’infection par le VHC, 17 % de traitements antihypertenseurs, 17,5 % d’hypolipémiants et 4,2 % d’hypoglycémiants.
Des traitements encore plus précoces ?
Lors de la 6e conférence de l’International Aids society, tenue début juillet à Kuala Lumpur, l’OMS a annoncé préconiser qu’une thérapie antirétrovirale soit désormais initiée dès le diagnostic d’infection par le VIH et quel que soit l’état immunitaire du patient, chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes ou allaitantes.
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