Définir ses objectifs stratégiques

CONCEVOIR UNE POLITIQUE GLOBALE

• Définir son projet d’entreprise :

– le projet doit être cohérent avec les valeurs du titulaire, fédérateur, ambitieux et réaliste, décliné en actions concrètes. Généralement qualitatives, les orientations stratégiques sont définies en termes de services, projets, savoirs, croissance, technologie et répondent à des défis présents sur le marché ou l’environnement de l’entreprise (les questions à se poser : que faire pour évoluer ? dans quel but ? comment y parvenir ?) ;

– établir une liste des actions à mener. A partir de la stratégie globale, décliner sa politique sous forme d’axes de développement à moyen terme, puis d’objectifs annuels. Préciser les moyens opérationnels et humains mis en œuvre.

• Identifier les axes de développement :

– réaliser un autodiagnostic ;

– analyser en détail le dernier résultat comptable ;

– observer l’environnement professionnel et l’évolution des attentes des clients (questionnaire de satisfaction).

L’ensemble de ces actions permet de définir les points forts de l’entreprise et les voies de progrès.

• Impliquer les collaborateurs :

– faire valider les objectifs stratégiques avec les collaborateurs impliqués permet une meilleure appropriation ;

– définir des objectifs qui seront le fruit d’une collaboration d’équipe ;

– présenter les objectifs stratégiques au cours d’une réunion annuelle.

DÉFINIR SES OBJECTIFS

• La définition d’objectifs opérationnels mesurables permet de compléter la notion de stratégie et de vérifier sa mise en œuvre :

– les objectifs quantifiables fournissent des repères en fonction d’une valeur cible et permettent d’évaluer la progression au cours du projet ;

– l’efficacité d’atteinte d’un objectif dépend de la clarté dans sa formulation et de la facilité à mesurer son atteinte ;

– les objectifs clarifient le rôle de chacun en introduisant également une notion de résultat

PILOTER UN PROJET

• Ouvrir une fiche de suivi :

– déterminer le projet et son objectif, les noms du chef de projet et des collaborateurs concernés ;

– mentionner la date de lancement, le budget prévisionnel et la date présumée de fin ;

– désigner les interlocuteurs et/ou entreprises intervenants ;

– lister les différentes étapes à valider au fur et à mesure de l’avancement ;

– reporter les commentaires au fil de l’eau ;

– porter la date de clôture du projet sur la fiche.

• Choisir les indicateurs :

– chaque indicateur doit être fiable et facilement mesurable ;

– choisi pour sa pertinence dans un contexte donné, l’indicateur est le reflet objectif d’une information donnée à un instant T ;

– éviter de donner des indicateurs sujets à discussions ;

– déterminer les conditions de mesure ainsi que le responsable.

• Mettre en place un tableau de bord :

– le tableau de bord permet de mesurer l’atteinte de ses objectifs et d’ajuster les progrès continus. Il correspond au regroupement des indicateurs (en nombre limité) et doit être rempli périodiquement. Il doit être visible et accessible de tous ;

– la lecture du tableau de bord doit permettre de prendre des décisions rapides afin d’ajuster les actions.

À RETENIR

Pour s’assurer que les objectifs choisis soient pertinents, il convient de valider pour chacun les 5 lettres du mot SMART :

– spécifique (clair, compréhensible, sans ambiguïté) ;

– mesurable (informations factuelles facilement identifiables) ;

– accessible (facilement atteignable) ;

– réaliste (progrès qui reste en phase avec les capacités des acteurs) ;

– temporel (tout objectif de progrès a un début et une fin).