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La croissance pourrait s’essouffler à partir de 2014
Une étude du cabinet de prévisions économiques Xerfi, publiée en août, révèle qu’en 2013 les ventes de génériques devraient progresser de 15 % en volume et de 20 % en valeur. « Les effets de la généralisation du tiers payant contre générique joueront, en effet, sur une année pleine », explique Rémi Vicente, dans son étude.
En revanche, le cabinet d’études table, en 2014, sur une hausse plus modérée des ventes de médicaments génériques, soit 5 %, en volume et en valeur. Une première tendance de fond se profile : une pression toujours accrue sur les prix. Au 1er mars 2013, 18 molécules génériquées ont vu leur prix baisser de 9 à 25 %. « Les premiers échos de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, qui sera votée en septembre 2013, laissent augurer un effort sur les prix demandés aux médicaments génériques au moins équivalent », souligne Rémi Vicente dans son étude.
À la recherche de nouveaux vecteurs
C’est la prescription médicale au sein du Répertoire qui devrait être l’un des moteurs du développement futur du marché. « Avec ce levier, le Gemme estime qu’il est possible d’atteindre en trois ans près de 50 % des médicaments délivrés en génériques, contre 25 % actuellement », résume l’étude. Cela représente une économie annuelle supplémentaire de 2 milliards d’euros.
Alors que les pertes de brevets vont s’essouffler dès 2014, les laboratoires de génériques cherchent de nouvelles voies de croissance. Teva réalise désormais 40? % de son chiffre d’affaires en dehors des « copies » de médicaments et notamment dans les princeps (Copaxone et Azilect), mais aussi les biotechnologies (avec le rachat de Cephalon) et l’OTC (partenariat avec Procter & Gamble). Les grands leaders du générique lorgnent aussi sur les biomédicaments, qui ne seront plus protégés par un brevet d’ici 2017. « Parmi les leaders du générique en France, Sandoz est en pointe dans le domaine. Les autres grands leaders mondiaux, comme Teva ou Mylan, ont également investi le créneau et seront rejoints par Ranbaxy dès 2015 »,conclut Xerfi.
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