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Le cancer de la prostate

Publié le 1 septembre 2001
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le savez-vous ?

1 Le diagnostic clinique de cancer de la prostate repose sur :

a) la présence de signes de prostatisme (dysurie, pollakiurie, rétention urinaire, hématurie, hémospermie…) dès le début de la maladie

b) la présence de signes de prostatisme à un stade avancé de la maladie

c) la présence d’une induration ou d’un nodule au toucher rectal rendant la prostate asymétrique

2 Au cours du diagnostic biologique de cancer de la prostate :

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a) une concentration plasmatique de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) inférieure à 4 ng/ml correspond à la normale.

b) une concentration plasmatique de PSA supérieure à 4 ng/ml signifie toujours qu’il s’agit d’un cancer de la prostate

c) une concentration plasmatique de PSA supérieure à 4 ng/ml peut orienter le diagnostic vers un cancer de la prostate mais aussi vers une hyperplasie bénigne ou une prostatite aiguë

d) un taux de PSA supérieur à 10 ng/ml nécessite une biopsie de la prostate

3 Parmi les examens complémentaires réalisés en cas de suspicion de cancer de la prostate :

a) l’urographie intraveineuse, l’échographie rénale et l’échographie vésicoprostatique endorectale analysent les contours de la prostate

b) l’échographie vésicoprostatique endorectale analyse les contours de la prostate, sa forme et son volume, l’intégrité ou non de la capsule prostatique

c) l’urographie intraveineuse, l’échographie rénale et l’échographie vésicoprostatique endorectale sont réalisées après la biopsie.

Réponses : 1 – b et c ; 2 – a, c et d ; 3 – b.

Quel est leur point commun ?

cyprotérone, bicalutamide, flutamide, nilutamide

Réponse : Ces quatre principes actifs sont les antiandrogènes indiqués dans le cancer de la prostate métastasé en association à une castration chimique ou chirurgicale.