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Pharmacovigilance doit rimer avec transparence !

Publié le 15 septembre 2001
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« Vous l’aurez constaté, cet été a été fertile en alertes diverses, en particulier dans le domaine de la sécurité sanitaire, et notamment des médicaments. » Bernard Kouchner n’a pas manqué, le 10 septembre, lors d’une conférence de presse de rentrée de revenir longuement sur « l’affaire de la cérivastatine ». Un événement qui, à ses yeux, vient rappeler qu’« il n’existe pas de prescription sans risque », et qu’il convient de tout faire pour réduire les risques d’iatrogénie médicamenteuse. « Les informations relatives à la pharmacovigilance, a-t-il souligné, doivent faire l’objet de la plus grande transparence, et nous ne pouvons tolérer aucun manquement à ces règles, tout particulièrement de la part des laboratoires qui produisent ces médicaments. »

Dans cette optique, le ministre a demandé à l’Afssaps un rapport permettant d’améliorer le système. « De bonnes pratiques de pharmacovigilance, a-t-il précisé, doivent être opposables aux laboratoires ! »

« Il faut, a-t-il conclu, que nous soyons en mesure d’analyser les conséquences possibles du retrait d’un produit et d’informer de manière claire et efficace les professionnels et malades concernés ; c’est pourquoi je ne peux que redire ici combien je trouve regrettable les prises de décisions brutales, unilatérales, et non concertées avec les agences de sécurité sanitaires et avec les services en charges des politiques de santé. » Dont acte.

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