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Epinglés par la DGCCRF sur des compléments alimentaires !

Publié le 24 novembre 2001
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Les « raids » de la DGCCRF dans les officines ne visent pas que les remises. En Ile-de-France, et notamment dans le 93, où une vingtaine d’officines ont été inspectées, ses agents ont constaté la présence de « compléments alimentaires comportant des substances non autorisées à ce jour par la réglementation ».

La DGCCRF rappelle donc aux pharmaciens que les compléments alimentaires sont considérés comme des denrées et que leur utilisation ne doit pas sortir du cadre de l’alimentation. Les substances incriminées (dont bon nombre de la marque Arkopharma) sont d’une part des plantes (Kava-Kava, Echinacea, Ginkgo, Ephedra…) ou parties de plantes (tige d’ananas, jus de plantes-Harpagophytum…) non considérées comme des aliments traditionnels en France ; d’autre part, des vitamines et sels minéraux quand leur ajout dans le complément dépasse les apports journaliers recommandés, compte tenu du mode d’emploi conseillé sur l’étiquetage (Arko Tonic, Azinc Junior, Azinc Grossesse…).

Bruno Lamaurt, exerçant à Noisy-le-Grand, a été contrôlé et a fait l’objet d’un avertissement sans frais. « La note de la direction départementale, précise-t-il, nous informe que la vente de compléments alimentaires dans des conditions non prévues par la réglementation est passible de deux ans de prison et/ou d’une amende de 250 000 francs… Après avoir tiqué, Arkopharma a accepté de reprendre les stocks concernés. »

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