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Quels conseils donner aux patients ?

Publié le 24 novembre 2001
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Lors de la mise en place du traitement

– Le traitement substitutif par hormones thyroïdiennes est un traitement à vie et nécessite une surveillance médicale régulière. Il permet d’avoir une vie strictement normale.

– Sa mise en place chez le sujet âgé ou ayant une insuffisance coronarienne est assurée en milieu hospitalier après un examen cardiovasculaire rigoureux. Il faut prendre son temps pour une substitution très progressive par paliers, et ne pas chercher à atteindre une TSH normale à tout prix, avec le risque d’une aggravation de l’insuffisance coronarienne, des troubles du rythme voire d’un infarctus du myocarde.

– Redoubler de prudence chez les cardiaques.

Une fois la phase d’équilibre atteinte

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– Attention à l’automédication ! Signaler toute prise de médicaments pouvant agir sur la sécrétion thyroïdienne.

– Repérer les signes de surdosage : tachycardie, palpitations, nervosité, thermophobie, diarrhée, sueurs, perte de poids rapide.

– Rappeler que les doses peuvent être adaptées par le médecin en fonction des besoins du malade : augmentées (hiver, périodes de froid, puberté, grossesse, maladie au long cours…) ou diminuées (été, exposition à la chaleur, âge, survenue de troubles du rythme cardiaque et de cardiopathies).

– Etre attentif aux troubles cardiaques éventuels : la présence de douleurs précordiales ou de crises d’angor doit faire immédiatement diminuer la dose et contacter le médecin.

– Il n’est pas utile de surveiller particulièrement son alimentation. Si une prise de poids importante est notée et en cas d’hypercholestérolémie associée, une hygiène diététique est recommandée.

Chez la femme enceinte

– Prévenir la femme enceinte que la dose de thyroxine sera augmentée progressivement de 30 à 40 % au cours de l’évolution de la grossesse, et ce dès le premier trimestre.

– L’allaitement est possible, la lévothyroxine ne passant pas dans le lait.