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… des officines bradant le médicament familial
Les disparités de prix entre officines ont toujours existé. C’est un problème impossible à résoudre. D’une part, parce que la loi interdit les pratiques d’entente sur les prix. D’autre part, parce que la médication familiale reste l’une des rares zones de liberté du pharmacien. Chaque titulaire dans son officine entend rester maître de ses prix et de son conseil. Certes, il faut qu’il y ait un juste milieu en matière de politique de prix, mais l’objectif n’est pas de baisser trop fortement ses marges dans un marché qui ne va qu’en s’amenuisant, compte tenu de la concurrence des produits remboursables.
René Caroff, Nice (06)
Il faut reconnaître que les écarts de prix d’une pharmacie à l’autre peuvent être choquants. D’un autre côté, un prix uniforme n’est pas concevable. Sans cet espace de liberté, le pharmacien serait totalement encadré sur le médicament. S’il veut en vendre peu mais avec une marge maximale, c’est son droit le plus strict. Pour parvenir à une moindre dispersion des prix entre les officines sans entamer la liberté de fixation des prix, il faudrait que les laboratoires pharmaceutiques changent de politique commerciale et allient une diminution des remises à une baisse des prix catalogue. Cela permettrait à la fois de conserver des marges décentes et des prix acceptables pour le consommateur.
Francis Claude, Gilley (25)
Je suis assez étonnée par les disparités annoncées. En multipliant le prix catalogue par le coefficient de 1,66 largement pratiqué par les confrères, on dispose d’une base raisonnable qui pourrait faire office de prix maximal. Entre un médicament acheté par centaines d’unités et le même acheté à l’unité, l’écart peut parfois être important. Certains laboratoires comme Monot nous aident en nous donnant des fourchettes de prix publics pour leurs produits. Si je vends au prix du marché, les remises supplémentaires que je peux obtenir quand j’achète en grandes quantités, je me les garde. Un pharmacien qui casse le marché en pratiquant des prix bradés se fait remarquer un temps mais il scie les barreaux de la chaise sur laquelle il est assis.
Sabine Mertz, Bois-Colombes (92)
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