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Malarone Atovaquone, proguanil

Publié le 1 décembre 2001
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L’atovaquone et le proguanil, les deux molécules associées dans Malarone, agissent de façon synergique et schizonticide sur des souches de Plasmodium falciparum résistantes aux amino-4-quinoléines (chloroquine, amodiaquine). Inhibiteur de la chaîne respiratoire mitochondriale de divers protozoaires parasites, l’atovaquone constitue le principe actif d’une spécialité indiquée dans le traitement de la phase aiguë de la pneumocystose (Wellvone) et qui appartient à la réserve hospitalière. Le proguanil, actif après transformation hépatique en cycloguanil, inhibiteur de la dihydrofolate réductase, est déjà présent dans Paludrine ou Savarine (où il est associé à la chloroquine).

Active à la fois sur les formes circulantes et sur les formes hépatiques du parasite, l’association d’atovaquone et de proguanil est désormais indiquée dans la prévention des accès palustres et non plus seulement dans le traitement des accès simples, pris en charge à l’hôpital.

Une étude ayant inclus plus de mille sujets a prouvé à la fois l’efficacité du traitement (98 à 100 % de succès) et sa bonne tolérance : 22 % des sujets ont présenté des effets indésirables bénins, d’ordre digestifs surtout. Seul 1 % des patients ont présenté des effets plus sévères (gastro-intestinaux, neuropsychiatriques). Un atout supplémentaire de la Malarone réside dans l’observance du traitement, facilitée par un schéma d’utilisation simplifié : un comprimé par jour depuis la veille du départ jusqu’à seulement une semaine après le retour.

Voir Le Moniteur n° 2416 du 20.10.2001.

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