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… de la proposition de l’APR d’une filière officine dès le début des études pharmaceutiques

Publié le 15 décembre 2001
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Il y a une crise des vocations et je ne crois pas que le relèvement du numerus clausus la règlera. Ce n’est pas une mais deux filières officines qu’il faudrait créer. Aujourd’hui, il n’est plus possible de gérer la dualité de notre profession. On ne peut plus lier l’intérêt financier de l’exploitation avec celui du malade. Il faut scinder les objectifs commerciaux des objectifs de santé publique, et pour ce faire, envisager dans les études un tronc commun médecine-pharmacie de deux ans ponctué pour ceux qui s’orientent vers la pharmacie par une série de trois stages de trois mois, à l’hôpital, dans une pharmacie « commerciale » et dans une pharmacie centrée sur le médicament, ceci pour faire son choix.

Jean Lamarche, Paris (75)

L’idée d’aller faire de la formation dans les facultés est excellente. Moi-même j’interviens à la fac d’Angers sur le MAD et cela permet de changer le regard que portent les étudiants sur l’officine. Par contre, je ne suis pas certain qu’il faille créer une filière officine dès la première année des études. Le pharmacien est le professionnel de santé le mieux placé pour répondre aux besoins de la population car on entre sans rendez-vous dans une officine. Il faudrait pouvoir être davantage compétent en anatomie, sémiologie et secourisme, de manière à prendre en charge un certain nombre de soins qui ne nécessitent pas une visite chez le médecin, et notamment les urgences du samedi après-midi en son absence. Créer un DEUG de santé me paraîtrait plus opportun.

Gérard Hindié, Pellouailles-les-Vignes (49)

La réforme des études fait actuellement l’objet de discussions au niveau des associations d’étudiants en médecine et en pharmacie. Elles ont lancé l’idée d’un tronc commun pour ces deux filières dans le cadre de réflexions conduites à l’Ordre sous l’égide du Pr Robert, président de la Conférence des doyens. Une telle proposition va dans le sens contraire de ce que souhaite l’APR : une filière spécifique officine. Aujourd’hui, il faut de toute façon remonter le numerus clausus, l’évolution de la pyramide des âges conduira dans quelques années à des départs massifs à la retraite.

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François Curie, Delle (90)