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La loi de répartition, cheval de bataille de l’Alsace-Moselle

Publié le 5 janvier 2002
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Michel Pimbel (photo) quitte la présidence du syndicat du Haut-Rhin après 12 ans de bons et loyaux services et devient président de la Fédération d’Alsace-Moselle où il succède à Gérard Lupus, une autre figure du syndicalisme régional. C’est Jean-François Kuentz (Colmar) qui lui a succédé au 1er janvier dans le Haut-Rhin.

La répartition des officines est l’une des priorités de Michel Pimbel. Pendant sa présidence départementale, leur nombre n’a augmenté que de 9 unités (de 178 à 187 dont 136 syndiqués…). Lors de la modification de la loi, il s’est battu contre l’application des quotas nationaux dans la région. Et son combat continue. « La loi de répartition est une bonne loi, faite pour éviter les contentieux, mais elle est perfectible notamment vis-à-vis des transferts. Elle laisse la porte entrouverte à des abus, avec la possibilité de se transférer dans des endroits sans population résidente. Dans la pratique, les préfets ont tendance à oublier la primeur de ce critère. Le préfet peut aussi déterminer un quartier d’implantation préférentiel mais ne le fait généralement pas. Ces demandes correspondent à des abandons de population. C’est le cas de certaines demandes en cours notamment en périphérie de Colmar et de Mulhouse. Si la loi n’est pas cadrée on va au devant de conflits. » Michel Pimbel, qui soutient indéfectiblement Bernard Capdeville à la FSPF, souhaiterait qu’au plan national on s’intéresse « de près à ces questions ».

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