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Intraçabilité
Publié le 26 janvier 2002
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Après Jack Lang, c’est notre ministre de la Santé qui remet la grammaire en vogue. A l’heure de la traçabilité, nos gouvernants nous demandent de procéder d’une façon fort étrange dans le cadre de la délivrance de la pilule du lendemain aux mineures : c’est à la patiente de justifier sa minorité oralement (no comment !).
Je rappelle à Monsieur le Ministre de la Santé que nous sommes responsables du médicament délivré, tenus au secret professionnel et que par ailleurs nous possédons un registre comptable des stupéfiants, un ordonnancier voire deux, un registre pour les produits dérivés du sang, etc.
Voilà donc une exception qui confirme la règle !
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