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Les Français se sentent impuissants face à la douleur

Publié le 9 février 2002
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Pour huit Français sur dix la douleur est nécessaire en tant que signal d’alerte, mais elle reste inacceptable pour 70 % d’entre eux. Plus de 60 % des personnes interrogées se sentent impuissantes face à la douleur. C’est ce que révèle une étude Ipsos sur « les Français et la douleur » réalisée fin janvier pour Janssen-Cilag. Pour sensibiliser tous les intervenants sur le sujet, le laboratoire lance les 23 et 30 mars, dans une douzaine de villes, la première « Semaine de la douleur » avec des débats réunissant patients et soignants.

Face à la douleur, la grande majorité des patients consulte un médecin mais beaucoup piochent encore dans leur armoire à pharmacie et très peu s’adressent au pharmacien (voir ci-contre). Concernant l’utilisation de la morphine, les idées reçues ont la vie dure : bien que reconnue comme très efficace, elle est toujours affublée d’effets indésirables disproportionnés (dépendance, hallucinations…). La moitié des gens la considère comme utilisable seulement en dernier recours. Bien des choses restent à expliquer aux patients. « Pourtant, quand on rappelle que la morphine est de la même famille que la codéine, couramment utilisée, elle fait moins peur », précise le Dr Fabrice Lakdja, du centre de lutte contre le cancer de Bordeaux.

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