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L’Ordre national salue la loi Kouchner

Publié le 2 mars 2002
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« Si on prend un peu de recul, c’est un nouveau concept d’exercice qui se dessine pour le pharmacien à travers la loi sur le droits des malades, estime le président de l’Ordre Jean Parrot. Si les pharmaciens veulent s’inscrire dans le futur, ils ont ici tous les outils. S’ils veulent rester passifs… » Outre la valeur ajoutée que constitue la formation continue obligatoire, Jean Parrot voit par exemple à travers l’évolution des réseaux l’opportunité pour l’officine de « changer de mode de fonctionnement », espérant que « les conseils régionaux en seront les moteurs ». Il en veut pour preuve les textes sur « la méthadone et le Subutex, prévoyant la création d’un couple médecin-pharmacien dès la prescription ». « Cette loi reconnaît aussi enfin la valeur de la prévention et le CESSPF* devrait avoir un développement considérable pour fournir les outils nécessaires aux officinaux et aux patients. »

A noter que les GMS ne devraient plus pouvoir utiliser le terme pharmacien dans leurs parapharmacies, malgré un récent arrêt de la Cour de cassation, puisque la loi stipule que l’appellation nécessite à la fois le diplôme, l’inscription à l’Ordre et l’appartenance à un établissement pharmaceutique.

* Dépendant de l’Ordre.

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