- Accueil ›
- Conseils ›
- Pathologies ›
- Les bienfaits de la méthode Adapco
Les bienfaits de la méthode Adapco
Savoir répondre à toutes les questions qu’un malade pourrait se poser : c’est l’objectif de la méthode Adapco (lire encadré), présentée à Pharmagora par Danielle Han-Dupont et Jean-Pierre Dupeyron, avec comme exemple la maladie de Parkinson. Son traitement, évoluant en fonction du stade de la maladie, est symptomatique et doit donc être poursuivi tout au long de la vie avec toutes les contraintes que cela entraîne. Pour faciliter l’observance, il ne faut pas hésiter à ouvrir le conditionnement lors des explications au patient afin que celui-ci s’approprie le traitement. Insistez également sur le fait que les différentes formes galéniques ne sont pas interchangeables, conseil particulièrement judicieux pour la L-dopa.
Etre prêt à répondre à toutes les interrogations
Il est aussi souhaitable de se pencher sur les réponses à apporter en cas d’oubli d’une dose ou de doublement de la posologie. Les adaptations de vie quotidienne (conduite automobile, activité professionnelle, alimentation…) doivent également être abordées avec le malade ou son entourage. La construction d’un plan de prise détaillé facilitera l’observance et le dialogue.
L’équipe d’Adapco propose également un outil de suivi des effets indésirables et d’optimisation du traitement. Parallèlement au plan de prise établi à l’officine, le malade peut noter sur un planning quotidien les heures auxquelles il remarque les fluctuations de mobilité et l’apparition de mouvements anormaux afin de revoir la pertinence de la prescription avec le neurologue. Le rôle du pharmacien est d’autant plus important qu’il n’existe pas de dosage biologique de suivi.
La méthode Adapco est très détaillée mais à l’arrivée vous serez prêt à répondre à toutes les interrogations. Josette Grosperugini, assistante à Antibes, a d’ailleurs trouvé cette formation de très bonne qualité : « Elle m’a apporté beaucoup même si je connaissais déjà bien le sujet. De plus il est appréciable de repartir avec des documents de travail. »
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- L’ordonnance d’une patiente souffrant d’une sinusite aiguë
- [VIDÉO] Accompagner le patient parkinsonien à l’officine
- Eau oxygénée boriquée au Formulaire national
- Prophylaxie pré-exposition au VIH : dis, quand reviendra-t-elle ?
- Financement des officines : 4 solutions vertueuses… ou pas
- Prescriptions, consultations : les compétences des infirmiers sur le point de s’élargir
- Dispensation à l’unité : chassez-la par la porte, elle revient par la fenêtre
- Quelles populations sont actuellement à risque de développer un scorbut ?

