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CINQ RENDEZ-VOUS « ACTU » À NE PAS MANQUER CETTE ANNÉE
Samedi 11 mars 2023
Patients et aidants, moteur de l’évolution du métier
14 h -15 h 30
FORUM DE LA PROFESSION
Intervenants :
→ Marina Al Rubaee, aidante et confondatrice de l’agence de conseil RH Les Aidantes & Co ;
→ Sophie Gillardeau, consultante et formatrice pour les services et la communication de l’officine ;
→ Servanne Lalinec, vice-présidente de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), en charge des perspectives professionnelles ;
→ Jean-Pierre Thierry, conseiller médical de France Assos Santé.
→ Débat animé par Matthieu Vandendriessche, journaliste, Le Moniteur des pharmacies.
La planète va mal, le système de santé craque de tous les côtés mais, à part ça, tout va très bien, Monsieur le pharmacien. Un pharmacien qui renouvelle les ordonnances des patients atteints de maladies chroniques, qui interagit avec tous les autres professionnels de santé ; un pharmacien acteur de la prévention qui vaccine, qui dépiste… Voilà ce que souhaite le président de la République, Emmanuel Macron. Mais celles et ceux qui poussent à longueur de journée la porte des officines désirent-ils la même chose ? Tantôt patients, tantôt clients, tantôt aidants, ils sont et seront les moteurs de l’évolution de votre métier. Et, de vous, ils attendent beaucoup. Trop, peut-être ?
Digital en santé, impact sur la pratique officinale
16 h – 17 h 30
FORUM DE LA PROFESSION
Intervenants :
→ Sébastien Lagoutte, pharmacien d’officine en Saône-et-Loire, référent Numérique de l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ;
→ Valérian Ponsinet, président de la commission Convention et Systèmes d’information de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
→ Denis Supplisson, directeur général d’Equasens ;
→ Xavier Vitry, directeur de projets, Délégation du numérique en santé, ministère de la Santé et de la Prévention ;
→ Lea Waldura, vice-présidente de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), en charge du Numérique en santé.
→ Débat animé par Magali Clausener, journaliste, Le Moniteur des pharmacies.
Identité nationale de santé, Pro-santé Connect, e-carte Vitale, e-prescription, messagerie sécurisée de santé, dossier médical partagé… Ceux que l’on aurait un peu trop vite tendance à qualifier de grincheux redoutent la déshumanisation de la relation avec leur patient. Les autres prétendent, au contraire, que le numérique consacre la transformation du métier du pharmacien dans sa dimension servicielle, réinvente la relation au comptoir et remet le patient-client au centre des préoccupations. Tout en prônant la sécurisation, un gain de temps et une aide inégalée pour travailler avec les autres professionnels de santé. Pas de doute, derrière un écran ou pas, la conduite du changement qu’impose le numérique va transformer le quotidien des équipes. Oui, mais comment, concrètement ? Venez découvrir à quoi ressemblera demain une e-journée de pharmacien.
Dimanche 12 mars 2023
Pourquoi s’installer sans plus attendre
9 h30 – 10 h
GESTION DE L’OFFICINE
Intervenant
François Pouzaud, journaliste, Le Moniteur des pharmacies.
Depuis trois ans, la crise sanitaire qu’a entraînée le Covid-19 raffermit le diplôme de pharmacien et renforce les certitudes dans l’installation. Tous les indicateurs sont au vert, y compris ceux de la croissance et de la rentabilité d’une officine. La pandémie n’a pas changé la donne en matière de valorisation d’un fonds. Les prix de vente soutenus des officines de taille moyenne ou importante démontrent le dynamisme de la demande, tandis que les volumes actuels des transmissions témoignent de la fluidité du marché. Les effets conjoncturels du Covid-19 ne changent rien à l’intérêt de s’installer, seul ou en association. L’acquéreur doit apprécier la qualité d’une affaire, identifier les éléments récurrents et non récurrents du chiffre d’affaires, et mesurer leur impact sur la marge. Les opportunités existent, il faut savoir les saisir, sans attendre. Parce que l’installation est un moment stratégique dans la vie d’un pharmacien, PharmagoraPlus et Le Moniteur des pharmacies s’associent dans le cadre du « Programme première installation » afin de donner à chaque porteur de projet les clés de la réussite.
Titulaires recherchent désespérément employés
10 h – 11 h 15
FORUM DE LA PROFESSION
Intervenants
→ Daniel Burlet, trésorier de l’Union de syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ;
→ Adrien Caron, vice-président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), en charge de l’Enseignement supérieur ;
→ Philippe Denry, vice-président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) ;
→ Bruno Maleine, président du Conseil central A de l’Ordre national des pharmaciens.
→ Débat animé par Laurent Lefort, directeur des rédactions du pôle Pharmacie, 1Health (Le Moniteur des Pharmacies, Pharmacien Manager et Porphyre).
En décembre 2014, environ 3 300 pharmaciens adjoints étaient en recherche d’emploi, soit 12 % des effectifs de cette catégorie professionnelle. Ce taux avait augmenté de 60 % entre 2009 et 2014. Le taux de chômage des préparateurs avait lui progressé de 30 % sur la même période. Moins de dix ans plus tard, il manque, sur les bancs de la fac, plus d’un millier d’étudiants en deuxième année, et 10 000 à 15 000 postes de préparateurs et d’adjoints sont à pourvoir pour accompagner le développement des officines. Crise des vocations, épuisement lié à près de trois années de pandémie, manque d’attractivité de la profession : comment en est-on arrivé là ? Comment gérer et résoudre la pénurie ? Par une surenchère sur les salaires ? En inventant de nouvelles organisations ? Faut-il assouplir les règles en recourant à une main-d’œuvre étrangère, en inventant de nouveaux métiers au comptoir, voire en diminuant le nombre obligatoire d’adjoints dont les titulaires doivent s’entourer ? Et, d’ailleurs, quelles seront les conséquences sur le maillage officinal si la situation s’ancre durablement ? Les experts de cette table-ronde n’hésiteront pas à remettre l’ouvrage sur le métier.
L’intervention pharmaceutique : tracer, analyser et enrichir sa pratique
12 h 55 – 13 h 55
AIRES THÉRAPEUTIQUES
Intervenantes :
→ Alexandra Blanc, docteure en pharmacie, cheffe de rubrique Formation, Le Moniteur des pharmacies ;
→ Felicia Ferrera-Bibas, pharmacienne titulaire, vice-présidente Officine de la Société française de pharmacie clinique (SFPC), présidente de l’URPS Paca ;
→ Stéphanie Satger, pharmacienne titulaire, membre du groupe de travail Officine de la SFPC.
La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a proposé à la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) quatre nouveaux honoraires, qui seront discutés au second semestre dans le cadre de l’avenant économique complétant la nouvelle convention pharmaceutique. Parmi ces honoraires, l’un concerne les interventions du pharmacien sur l’ordonnance dans le cadre du bon usage du médicament.
Mais qu’appelle-t-on « intervention pharmaceutique » ? L’IP consiste en une modification de la thérapeutique par le pharmacien. C’est une composante de la pharmacie clinique. Chaque pharmacien la pratique quotidiennement à travers l’analyse des prescriptions et des demandes de conseils. Pour que cette intervention soit valorisée, il faut la tracer et la formaliser. La Société française de pharmacie clinique (SFPC) propose un outil pour documenter les IP, améliorer les pratiques de l’équipe officinale et le service rendu aux patients. Grâce à des cas concrets et à des exercices pratiques, entraînez-vous à identifier et coder des IP.
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