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Numerus Clausus: Tous mécontents

Publié le 12 octobre 2002
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Surprise. Après que Jean-François Mattéi eut annoncé oralement que le numerus clausus pour la rentrée 2003 serait porté de 2 250 à 2 600, voilà que le ministre de l’Education, Luc Ferry, annonce qu’il ne sera plus que de 2 400. « Totalement insuffisant », tranche Bernard Capdeville, président de la FSPF, qui souhaitait une hausse de 350 places pendant 3 ans. « A ce rythme-là on va vite se retrouver avec 2 000 postes d’adjoints non pourvus. La profession est dans l’impasse. » Pour les syndicats, un seul responsable : Bercy. « C’est la décision d’un Etat qui gère enveloppe par enveloppe, estime Claude Japhet, président de l’UNPF. Bercy préfère sans doute payer des chômeurs plutôt que les études de jeunes certains de trouver un emploi à la fin de leurs études. »

L’Ordre, qui militait pour un numerus à 3 000 après une enquête démographique poussée, se dit inquiet. « Le gouvernement a fait le choix d’une politique économique plutôt que sanitaire, commente Jean-Louis Craignou, en charge de la communication à l’Ordre. Il devra parler vrai et clair en expliquant aux Français qu’ils n’auront plus bientôt qu’une pharmacie pour 3 500 habitants. »

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